• Oliver - Twaddles of a flue faker

     

    Infos

    Vocals : Oliver 
    Compositeur : Steampianist
    Pv et paroles : Morbid-Morsel
    Lien Soundcloud

    Note explicative : Cette chanson traite du travail des enfants lors de l'époque Victorienne (en Angleterre, donc). Beaucoup d'entre-eux étaient employés comme ramoneurs de cheminées, un travail difficile et dangereux mais qui ne nécessitait aucun savoir faire, et pour lesquels les enfants étaient particulièrement adaptés en raison de leur petite taille. Bien évidemment, ils ne bénéficiaient d'aucune sorte de protection et se retrouvaient donc très tôt avec les poumons endommagés, ce qui leur causait un "faux-rhume" permanent (d'où le Flue Faker dans le titre original). Il est aussi inutile de préciser que beaucoup mourraient prématurément ou voyaient la durée de leur triste vie drastiquement diminuer.
    Il arrivait d'ailleurs parfois que ces enfants se retrouvent coincés dans les cheminées et se retrouvent à suffoquer dans la suie jusqu'à ce qu'on vienne les chercher.
    Surexploités, ces enfants n'avaient ni loisirs, ni repos, et étaient la propriété des employeurs plus scrupuleux qui les avaient achetés à des parents trop pauvres pour faire autrement. 

    Paroles

    I am a portrait which leaves you sighing sadly

    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away

    The nobblers nailed my feet on the floor
    Its starts to rust and attack my blood
    I start to feel myself smile
    Slowly losing myself
    But it did not do the trick
    Oh woe is me
    Oh can't they see that

    I am a portrait which leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away
    For I am that portrait that leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away

    It will be a wrack up I'll make sure
    When they stick me up the chimney
    And now the air escapes me
    Slowly losing myself
    But my master dragged me back down
    Oh woe is me
    Oh can't they see that

    I am a portrait which leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away
    For I am that portrait that leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away

    I'll be paper thin and pale
    A "Scurf" sold my life away
    I'm patiently sedated
    And now my only exit is
    Is the cold
    Is the cold poetic... Scythe

    For I am a portrait that leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    I want to run away
    For we are a portrait that leaves you sighing sadly
    Oh Laissez Faire what have you done?
    We want to run away

    A thud sounding softly
    I secretly disintegrate
    Uneasy lamps draw back and forth
    I've waited
    For so long...

    Source

    Traduction : 

    Les déboires d'un ramoneur de cheminée

    Je suis un portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !1"
    Je voudrais m'enfuir

    Ces bourreaux me clouent au sol
    Tandis qu'ils cognent, la rage me gagne 
    Je sens un sourire me monter aux lèvres 
    Mais je ne peux me retenir
    Tout devient confus 
    Ah, pauvre de moi 
    Ah, ne réalisent-ils pas que

    Je suis un portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Je voudrais m'enfuir 
    Car je suis un portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Je voudrais m'enfuir

    Je m'assurerai que nul n'en réchappe 
    Ils m'ont coincé dans ce conduit 
    Et maintenant l'air me manque 
    Doucement, je perds mon sang-froid 
    Mon maître me fait redescendre 
    Ah, pauvre de moi 
    Ah, ne réalisent-ils pas que

    Je suis un portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Je voudrais m'enfuir 
    Car je suis ce portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Je voudrais m'enfuir 

    Je deviendrai aussi pâle et fin qu'une feuille de papier
    De mon employeur, je suis la propriété 
    Petit à petit, ma conscience s'étiole 
    Désormais, ma seule issue est
    La froide
    La froide et poétique faucheuse

    Car c'est que je suis un portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Je voudrais m'enfuir 
    Car je suis ce portrait qui fait bien peine à voir
    La faute à vos "Oh, laissez faire !"
    Nous voudrions nous enfuir

    Un bruit sourd se fait entendre
    En secret, je me désintègre
    Mes yeux se révulsent
    J'ai attendu
    Si longtemps...

    Note traduction : 1"Oh laissez faire" en français dans le texte original. Se réfère à la politique capitaliste de non-interférence avec les marchés qui influe sur la salaire des travailleurs. Il faut se rappeler qu'avant que le socialisme passe par là, les travailleurs (et encore plus ceux des basses classes comme les petits ramoneurs de cheminée) n'avaient que très peu, voire aucun droits.
    Le texte contient de nombreux termes d'argot de l'époque victorienne, que j'ai essayé de traduire au mieux.

    Download links :

    Télécharger « (Oliver) Twaddles of a Flue Faker (Vocaloid Original).mp3 » 
    (lien direct)

    Instrumental
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